Chers lecteurs, quelle joie de poursuivre ces enseignements dans la simplicité et le partage.
Nous ressentons tous, autour de nous, l’empressement environnemental qui nous demande d’aller plus vite et d’être présents « partout ». L’environnement social est comme en ébullition.
Les directions se multiplient sans vraiment nous préciser là où nous devrions aller.. Cela sème en nous le doute et l’appréhension face à ce que nous allons découvrir.
« L’idéal est de « stopper » la cadence, aller à l’encontre de cette demande d’aller plus vite.
Stopper et ralentir ne va pas remettre en cause notre avancée ou notre avenir qui, ne l’oublions pas, va dépendre de notre état physique, psychologique, psychique….
Nous devons accepter l’idée de dire « stop » à un moment donné, car ce stop ne durera que l’instant nécessaire pour reprendre son souffle et, dans le détachement, se rappeler que nous sommes à notre place, que nous serons plus porteurs si nous sommes moins fatigués et, ce, à tous les niveaux.
Nous devons, tous, nous souvenir que notre amour et notre respect de nous-même est plus que nécessaire. Il est vital. Il permet de faire, de ce carrefour que nous empruntons tous, un lieu de partage qui nous accueille le temps du choix à faire, dans une situation précise, plutôt qu’un lieu de récupération de stress pour gérer, en urgence, cette même situation.
L’urgence n’existe que si nous la suivons alors que nous savons qu’elle est créée de toute pièce et qu’elle vient déstabiliser cet équilibre que tout le monde cherche a construire dans sa vie.
Le stress est véritablement un antidote à la paix et à l’amour en toute chose. Il est si vite répandu qu’il ne nous laisse pas le temps de nous en apercevoir et, souvent, il est visible quand le corps manifeste sa présence par des troubles physiques.
Dites « stop » quand vous sentez que vous doutez quand à la direction à prendre.
Dites « stop « quand vous sentez que vous imaginez le résultat alors que votre décision n’est pas prise.
Dites « stop » quand vous « avalez » difficilement en pensant à une solution plutôt qu’à une autre.
Dites « stop » à la vitesse qui vous est imposée et par laquelle vous vous sentez aspirée.
Dites « stop » car ce stop qui ne durera qu’un instant, une heure ou deux, une journée ou deux, ouvrira la porte de la sérénité, du discernement, de l’observation consciente et, enfin, de la solution simple qui vous accompagnera jusqu’à la résolution de la situation.
Soyez prudents car votre corps demande du temps. Il doit, sans cesse, s’adapter. Cela l’épuise de plus en plus. Vouez-lui votre temps, celui du stop afin qu’il puisse , lui aussi, s’immerger dans une sphère sereine, prendre place et se nourrir de la patience qui découlera de ce stop.
Il sera alors à la hauteur car il aura été considéré par vous.
Soyez prudents en l’accueillant comme un outil à votre réussite et un indicateur vous invitant à dire « stop » le temps d’un instant, du coup « sacré » pour lui et vous.
Soyez prudents car la prudence vous conforte dans votre bien être qui, lui, reste le meilleur moyen de tout entreprendre.